Chronique lecture đŸ€”: Patronyme de Vanessa Springora

Chronique lecture đŸ€”: Patronyme de Vanessa Springora

Note : 2 sur 5.

J’aime bien la personnalitĂ© de Vanessa Springora,ce qu’elle dĂ©gage, et j’avais lu en son temps « Consentement ». Ayant exactement le mĂȘme Ăąge qu’elle, je m’Ă©tais sentie proche de cette femme.

Mais aprĂšs l’avoir vue Ă  la Grande librairie rĂ©cemment pour son nouveau livre, je savais que je n’aurais pas envie particuliĂšrement de lire « Patronyme ».

Pourtant le hasard a voulu qu’il soit placĂ© sur ma route par 2 fois : pour le jury de livres audio Audiolib, et pour le club de lecture de ma mĂ©diathĂšque, choisi cette annĂ©e par RĂ©gis Penalva pour faire partie du jury de la 40Ăšme ComĂ©die du Livre. Excusez du peu ! 😉

Sans suspens, vous avez vu ma note, j’ai beaucoup peinĂ© Ă  l’Ă©couter… et l’ai mĂȘme abondonnĂ©…

L’histoire :

À la mort de son pĂšre, l’autrice se retrouve Ă  devoir dĂ©mĂ©nager son appartement, qui Ă©tait en fait celui de ses grands-parents, puisque son pĂšre a squattĂ© l’appartement de sa propre mĂšre, pendant les 23 derniĂšres annĂ©es de sa vie ! Un boulet… 😏

J’ai suivi l’histoire de ce pĂšre pas banal, comme une enquĂȘte, puisque Vanessa cherche Ă  retrouver des infos sur lui mais surtout sur son patronyme, Springora, qui vraisemblablement n’est pas du tout usuel.

J’ai retrouvĂ© un peu de l’enquĂȘte du livre « L’homme aux mille visages » que j’avais Ă©coutĂ© Ă©galement, car son pĂšre Ă©tait reconnu comme mythomane et dĂ©sĂ©quilibrĂ©, (et pas que… trĂšs complexe, pour le moins), et racontait un tas de salades !

Vanessa Springora essaie de dĂ©mĂȘler le faux du vrai, et Ă©tant enfant unique, doit se dĂ©brouiller seule.

Puis vient l’histoire des grands-parents, dont le grand-pĂšre d’origine tchĂšque s’appelait en vĂ©ritĂ© Springer, et avait des accointances avec un rĂ©gime en « vogue » dans les annĂ©es 30 en Allemagne, pas de quoi en ĂȘtre heureuse… elle tombe des nues ! đŸ˜”đŸ˜”

L’autrice m’a alors perdue dans l’histoire et dans la gĂ©ographie, dans les diffĂ©rentes orthographes ancestrales de son nom, et n’Ă©tant dĂ©jĂ  pas vraiment portĂ©e sur la gĂ©nĂ©alogie, suivre une enquĂȘte pour connaĂźtre la famille d’une autre ne m’a pas intĂ©ressĂ© du tout !
D’autant que le livre n’est pas court et qu’en livre audio c’Ă©tait 9h d’Ă©coute.

La forme :

Pour ne rien arranger, je dois reconnaĂźtre que je n’ai pas particuliĂšrement apprĂ©ciĂ© la voix de Constance DollĂ© Ă  la narration. Je suis trĂšs vite passĂ©e, aprĂšs quelques minutes en vitesse 1,5, pour essayer de donner un peu de dynamisme au ton ! đŸ€­

Bref… je suis passĂ©e Ă  cĂŽtĂ© du livre !! Et ai fini par abandonner Ă  40%, pas du tout Ă  l’aise avec l’idĂ©e, mais on n’a qu’une vie !

Mais les fans de gĂ©nĂ©alogie, de psychanalyse, d’Histoire, de la TchĂ©quie apprĂ©cieront.

Pour un roman en rapport avec le pĂšre « particulier », j’ai vraiment prĂ©fĂ©rĂ© « Nos insomnies » de Clotilde SallĂšles.

Editions Grasset. 2025. 400 pages. Audiolib 9h

2 rĂ©ponses Ă  « Chronique lecture đŸ€”: Patronyme de Vanessa Springora »

  1. Peut-ĂȘtre pas adaptĂ© au format audio , car c’est un essai assez mĂ©ditatif!

    Peut-ĂȘtre…

    J’aime

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