Je n’ai dĂ©couvert l’Ă©criture Maylis de Kerangal que trĂšs rĂ©cemment en lisant et apprĂ©ciant beaucoup « Un monde Ă portĂ©e de main ».
J’ai pu la rencontrer et me faire dĂ©dicacer plusieurs de ses romans dont ce « Jour de ressac », rĂ©cemment dans une librairie montpelliĂ©raine, La Cavale.
Une belle intervention oĂč j’ai dĂ©couvert une autrice intelligente, cultivĂ©e, et je vais enfoncer une porte ouverte… trĂšs littĂ©raire. Elle expliquait justement qu’elle n’aimait pas le style oral dans l’Ă©criture, ce que je peux vous confirmer ! đâïž
J’ai aimĂ© justement retrouver ce style trĂšs fin dans son dernier roman, mais je n’ai pas Ă©tĂ© sĂ©duite plus que ça par l’histoire de sa narratrice.
Par-contre je trouve que le titre du roman est trĂšs bien choisi, et sans mĂȘme connaĂźtre Le Havre, rend compte d’une atmosphĂšre.
L’histoire :
Une femme est appelĂ©e un jour par le commissariat du Havre oĂč elle a habitĂ© jusqu’Ă son adolescence, parce qu’on a retrouvĂ© un homme mort sur la plage et que dans sa poche il y avait le numĂ©ro de tĂ©lĂ©phone de la narratrice. Elle va donc revenir dans cette ville qu’elle n’a pas revue depuis longtemps, prĂ©texte Ă parler du Havre, qui est finalement le personnage principal de ce livre. â
J’ai aimĂ© suivre la narratrice dans sa vie de famille entre son mari et sa fille de 20 ans, j’ai aimĂ© suivre ses rĂ©flexions sur la destruction du Havre en 1944 et sa construction, mais j’ai eu l’impression de plein de petits bouts dĂ©cousus, qui mĂȘme si trĂšs bien Ă©crits, ne font pas pour moi un roman dont je me souviendrai, car je n’y ai pas trouvĂ© une architecture globale, avec une histoire gĂ©nĂ©rale.
L’autrice fait beaucoup de recherches pour chaque roman, je dois reconnaĂźtre que ça me plaĂźt parce que j’apprends plein de choses.
NB : lisez les commentaires ci-dessous, ils apportent de l’eau au moulin ! đ
Editions Gallimard, collection Verticales. 2024. 250 pages

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