Podcast de l’article ici 👇🏻 mais aussi sur les plateformes habituelles
Ce que j’ai adoré en fin d’année avec l’équipe de la Box « Kube », c’est que si je n’ai pas gagné leur grand concours pour recevoir environ 80 livres, pour nous consoler, ils offraient aux perdants un livre audio ! Je trouve ça carrément élégant. 🙇🏻♀️
Et il se trouve que dans la sélection chez Lizzie, qui est la plateforme pour les écouter, j’avais déjà envie de lire ce 1er tome de la saga Vampyria. J’avais vu l’auteur, Victor Dixen, l’an dernier à La Grande Librairie et ça m’avait donné envie. Merci donc à Kube et Lizzie. 😊
Je n’ai jamais regardé une série ou lu un livre autour des vampires, à part le classique Dracula de Bram Stoker, et en son temps le magnifique film « Entretien avec un vampire »… bref, pas très actuel tout ça ! 😃🧛🏻♂️
Donc je me suis lancée dans l’écoute de Vampyria tome 1. Je ne vais pas faire de mystère, c’est clairement une lecture orientée jeunesse, mais c’est bien écrit, agréable, et j’aurais adoré si j’avais 13 ou 14 ans... disons qu’à 51, j’ai trouvé ça un peu long… 😊
L’histoire :
On ne s’en rend pas compte tout au long du roman, mais elle se situe en 2014.
Louis XIV qui aurait dû décéder en 1715, comme vous l’avez tous appris à l’école, se trouve être transmuté en vampire et continue à régner sur la France, et finalement un peu sur l’Europe aussi, de nos jours ! Son règne se nomme la Vampyria. 🦇
Il est entouré de nobles de sa condition, qui se repaissent régulièrement du sang des roturiers ponctionnés mensuellement pour cela, et pour éviter d’être mangés tout crus ! 💉
L’idée n’est pas banale et j’ai trouvé ça intéressant.
On y fait connaissance au début du livre avec Jeanne Froidelac, 17 ans, une jeune héroïne auvergnate aux cheveux d’argent, ayant perdu toute sa famille dans des circonstances dramatiques, et qui se retrouve dans une école d’écuyers du Roi, l’Ecole de la Grande Ecurie, entre alliés et ennemis, filles sympas et vraies méchantes, ce qui n’a pas été sans me rappeler un petit côté « Candy » ! 🤭
Elle va faire connaissance avec de jeunes nobles de la France, et des cours du monde entier, cachée sous un nom d’emprunt (ce n’est rien de le dire, elle a occis la minette le portant !) de Diane de Gastefriche, seul moyen pour elle d’accéder au monarque, lors du sacre de la « Gorgée du Roi », afin de lui faire payer le meurtre de toute sa famille.

Dans cette école, on va apprendre à tous ces jeunes de 17 ou 18 ans différentes disciplines comme l’art oratoire (avec de belles joutes verbales, et c’est vrai que je trouve qu’on y a perdu de nos jours), la tenue à table, ou encore l’équitation.
Jeanne/Diane n’aura de cesse de travailler, pour accéder aux meilleures notes afin de pouvoir faire partie des écuyers du Roi. Elle va se créer des alliances, lumineuses comme sombres.
Bref, c’est plein de beaux sentiments, mais aussi de trahisons, de belles histoires d’amitié et évidemment d’amour, une évocation du monstre de Frankenstein et du blue-jean (!), des gens différents et des gens plus classiques, des coutumes du monde asiatique ou américain, tout y passe ! 🤭
Mais c’est divertissant, on y parle de belles valeurs, le suspens est là, sans être non plus trop prégnant, car les situations s’enchaînent un peu de la façon à laquelle on s’attend.
Sur la forme, j’ai aimé la voix de Marie du Bled, même si très vite je suis passée en vitesse ×1.25 puis en ×1.5 pour les trois dernières heures.
Je pense que c’est une bonne littérature jeunesse, et que les deux tomes suivants doivent être intéressants. C’était bien amené à la fin, on attend la suite… dont je me passerai, mais que j’imagine un peu. 🤭
(Photo de couverture au Parc du Peyrou à Montpellier, devant la statue équestre de Louis XIV !)


Laisser un commentaire