Cassandra porte bien son nom ! Dark.E.
Cette dame d’un certain âge et opulente, pour ne froisser personne et pour reprendre ses propres mots, évolue depuis toujours dans le monde des galeries d’art, habite dans le quartier chic de Londres, a une gouvernante et un chauffeur, mais sent bien que le vent va tourner dès la première page, les premières lignes de ce roman graphique, qui a été primé à Angoulême, et obtenu le Grand Prix du Festival. 🖼 🏆
Comment cette dame qui semble bien sous tous rapports et évolue dans un milieu feutré, chic, hypocrite, peut-elle penser qu’on va venir l’arrêter, et peut-elle tenir un revolver en couverture ?! 🔫
J’ai dévoré d’une traite dans la journée cette histoire « terriblement humaine », avec une héroïne très british, mais pas particulièrement agréable. 🤭😄👩🏻🦳
J’ai beaucoup aimé être dans la tête de cette forte femme, et je le dis au sens figuré, solitaire, qui va se retrouver malgré elle face à un milieu mafieux.
Mélange du monde de l’art avec le monde pauvre de Londres, dialogues houleux avec sa nièce qui dénonce le machisme dans l’art sur les réseaux sociaux à travers des happenings, positions intéressantes sur Noël et le mercantilisme, ça canarde sec avec Cassandra ! 😄
Sur la forme, alternance de bulles typiques des BD, avec de grands textes intercalés, beaucoup de matière.
J’avais été positivement intriguée par Posy Simmonds lors d’un passage à La Grande Librairie, et suis ravie d’avoir reçu ce roman graphique en cadeau d’anniversaire cette année… merci Marie ! 😘
Bonne lecture ! 📖😊

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