J’ai vraiment beaucoup eu de chance de faire encore partie du jury Fnac cette année, car je ne me serais peut-être pas tournée vers ce roman « La bouche dans le sable » par moi-même.
Non seulement j’ai beaucoup aimé la lecture et suis bluffée par le fait que ce soit un premier roman, mais en plus j’ai eu envie de me renseigner plus sur le massacre du peuple Kurde, qui a eu lieu quand j’avais 16 ans, à côté duquel je suis passée, de loin, sans avoir envie de plus m’y intéresser, ce qui est terrible quand j’y pense. 😔
Car toute l’histoire part de là, du 16 mars 1988, quand l’Irak sous l’égide plus particulièrement de « Ali le chimique », décide d’exterminer le peuple kurde irakien, en envoyant des gaz mortels et en massacrant des dizaines de milliers de gens.
Et c’est l’histoire de Marwan, le petit-fils de cet homme qui va nous être racontée dans ce roman. En 2003 puis jusqu’à 2014.
« L’Irak se mue en passion triste du siècle débutant. »
Une petite fille :
En parallèle de l’admiration que Marwan porte à son grand-père puisqu’il n’a que 10 ans au moment des faits, et qu’il ne comprend pas ce qui se passe, on va suivre, à son arrivée en France avec ses parents après la fuite d’Irak, celle d’une petite fille d’à peu près son âge, Elsa – renommée Zelda par sa grand-mère « baroque » – fascinée par le désert et par ces gens qu’elle a vus à la télévision depuis Juan-les-Pins chez ses grands-parents adorés. Et depuis toute petite fascinée par la photographie. 📷
Leur histoire :
Ces deux-là se rencontreront, essaieront de se comprendre, de s’apprivoiser, et Marwan surtout va au fur et à mesure de son adolescence et de sa vie de tout jeune adulte, devoir revisiter l’histoire de sa famille et de son pays.
Le tout sur fond de fête foraine, du monde des forains et de Luna Park. 🎡🎢
C’est un merveilleux roman au vocabulaire riche donnant la part belle aux sensations personnelles, que cette « Bouche dans le sable ».
Un roman très humain, d’amitiés diverses, plein d’amour donc, de pardon, un roman historique, qui comme le dit l’auteur dès le début est une œuvre de fiction qui s’appuie sur des témoignages et des faits historiques. Ce qui m’a permis d’aller chercher d’autres informations qui ont conforté celles apprises dans ce roman.
J’aime énormément les romans qui sont écrits à hauteur d’enfants ou d’adolescents. On suit pour partie Zelda et pour partie Marwan, ainsi qu’un certain Sergio qui viendra éclairer l’ensemble du roman. ✨️
Après ce livre et après des recherches simples, je sors enrichie d’une histoire… avec un petit h et un grand H ! 🙇♀️
Et pour mémoire, voici mes coups de coeur Fnac de ce jury, et un 1er article ici avec « Je voulais vivre » de Adélaïde de Clermont-Tonnerre.

Bonne lecture ! 📖😊

Laisser un commentaire