Chronique lecture : Les terres animales de Laurent Petitmangin

Chronique lecture : Les terres animales de Laurent Petitmangin

Note : 4 sur 5.

J’ai découvert ce livre par hasard, la couverture m’a attirée, et une fois plongée dedans, je l’ai lu d’une traite !

Je ne connaissais pas l’auteur, mais la 4ème de couverture, qui à mon avis en dit beaucoup trop sur l’histoire (😋), met en avant son humanité et c’est exactement comme ça que je résumerais ce bouquin.

L’histoire :

Quelque part en France, probablement à notre époque, une centrale nucléaire a explosé et le monde n’est plus le même. 🏭

Un groupe de 5 personnes qui se connaissaient déjà dans la vie « d’avant », 2 femmes et 3 hommes, continuent à vivre ou plutôt évidemment, à survivre, en tentant de garder une vie normale, à savoir être en couple pour quatre d’entre eux, manger ce qu’ils trouvent en conserve, repeindre leur maison, se recevoir, etc.
La vie extérieure est bien sûr compliquée, ils sortent qu’avec des combinaisons de fortune, et ne se prévoient pas d’avenir au-delà de 3 ans tellement les radiations sont élevées.😱

Ils ne sont pas complètement seuls, car au-delà d’un petit groupe d’Ouzbeks qui vient les rejoindre, et la présence d’un vieux médecin, il y a des drones et des hélicoptères qui les survolent, et peuvent venir les extraire de ce monde, en cas de demande ou de gros problème médical.

Mais pourquoi restent-t-ils alors ? Sarah et Fred, qui prennent la parole à tour de rôle dans ce roman, ont perdu leur petite fille qui est enterrée ici, Victoire. Pour Sarah, impossible de partir.

Le style :

Contrairement à ce qu’on pourrait penser dans une dystopie, j’ai trouvé beaucoup de douceur dans ce roman, j’ai beaucoup aimé les relations entre les personnages, la solidarité qui les lie, et que plane en permanence sur le roman l’idée qu’on ignore ce qu’il se passe dans le reste du monde.
D’une certaine façon j’ai pensé au Mur invisible de Marlen Haushofer.

Ce livre ne donne pas toutes les réponses, pas non plus de clé pour s’en sortir en cas d’explosion nucléaire (!), et même la toute fin pourra se prêter à votre interprétation.

Un roman avec une certaine poésie, beaucoup d’humanité, beaucoup de compréhension et d’amour entre les êtres, et l’envie pour moi d’aller explorer les deux autres romans de Laurent Petitmangin.

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