Attirée par cette belle couverture du Livre de poche et parce que je devais rencontrer Camille de Peretti (j’ai eu un empêchement…), j’ai décidé en plus de L’inconnue du portrait (roman adoré !) de commencer à rentrer dans son œuvre.
L’autrice nous emmène ici au Moyen-Âge, à la rencontre essentiellement de deux sœurs, une blonde qui va épouser un seigneur, et une rousse, sa petite sœur, qu’elle a réussi à emmener avec elle.
L’aînée, rien qu’à la lumière dorée de ses yeux et à un sacré caractère, réussit à mener son monde et à faire tourner la tête des hommes, tandis que la jeune apprend par hasard le pouvoir des plantes et se plaît à s’imaginer guérisseuse. 🌱
Elles vont devoir se débrouiller dans un monde très clairement masculin, et composer aussi avec la jalousie d’autres femmes.
« D’ailleurs les deux sœurs s’étaient montrées les dignes filles de leur père et se valaient en témérité. »
J’ai moins aimé les histoires de conflit façon Game of Thrones ! Enfin pour ce que j’en connais. 😉 Mais ces histoires de mariages, de tactiques et de conquêtes me laissent toujours un peu froide. ⚔️
Malgré toute la rudesse du Moyen-Âge, les viols permanents et les coups donnés parfois aux servantes, il y a quand même un petit côté « fleur bleue » dans Le sang des mirabelles, les sentiments d’attachement n’en sont pas exclus et y règne un certain esprit chevaleresque !
Le vocable de cette époque ou en tout cas celui que nous retranscrit Camille de Peretti est savoureux et intéressant.
Tous les personnages ont des surnoms d’animaux, comme la Salamandre, l’Araignée ou encore le Dragon… pourquoi pas ? Peut-être que c’était le cas à l’époque ? Je n’ai pas creusé cette question. Mais peut-être pouvez-vous m’en apprendre plus là-dessus ?

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