Chronique lecture đŸ€”: Tata de ValĂ©rie Perrin

Chronique lecture đŸ€”: Tata de ValĂ©rie Perrin

Note : 2.5 sur 5.

Je n’aurais jamais pensĂ© dire ça un jour, j’ai abandonnĂ© un livre de ValĂ©rie Perrin ! đŸ«Ł

Oui, j’ai abandonnĂ© Tata, ce grand succĂšs de la rentrĂ©e, ce 4Ăšme livre de cette autrice que j’avais dĂ©couvert et adorĂ© avec « Changer l’eau des fleurs », ou les « OubliĂ©s du dimanche », mais qui avait commencĂ© Ă  moins m’intĂ©resser avec « Trois ».

Ça commençait pourtant bien, puisque j’ai beaucoup apprĂ©ciĂ© la voix de Jeanne Cherhal (j’ai Ă©coutĂ© ce roman pour mon Jury Audiolib), je n’Ă©coute pas de chanson française et ne connaissais la chanteuse que de nom. J’aime beaucoup sa voix trĂšs claire, comme celle d’une jeune adulte, trĂšs douce.

L’histoire :

AgnĂšs en 2010, apprend par la Gendarmerie que sa tante, une dame cĂ©libataire, modeste, sans enfant, est morte… jusque lĂ  rien de palpitant, sauf que Colette Septembre, la dite-tante, est dĂ©jĂ  morte… il y a 3 ans !

AgnĂšs est une grande cinĂ©aste, qui a vĂ©cu longtemps Ă  Los Angeles, mais depuis son divorce est revenue en France. Depuis Paris elle abandonne tout pour venir voir en SaĂŽne-et-Loire le commandant de Gendarmerie et comprendre ce qui s’est passĂ©…

La forme et l’ensemble :

On va faire connaissance avec tout le monde via 3 voix diffĂ©rentes, agrĂ©ables, et des temporalitĂ©s diffĂ©rentes, et j’ai apprĂ©ciĂ© que ce soit bien dosĂ©. J’ai mĂȘme aimĂ© l’Ă©cho dans les cassettes enregistrĂ©es par Colette Ă  l’attention d’AgnĂšs, ça mettait bien en situation.

J’ai apprĂ©ciĂ© le caractĂšre de Colette, son amour pour son frĂšre, amour qui lui Ă©tait vraiment rendu, j’ai vu de belles histoires de femmes, mais aussi l’arrivĂ©e des vrais mĂ©chants pour contrebalancer la gentillesse des autres, mais je n’ai pas ressenti de vibration particuliĂšre.

Une ode au cinĂ©ma, une ode Ă  la musique et particuliĂšrement au piano, Ă  la vie des gens simples, cordonniers entre autres, gens du cirque qui en ont bavĂ© Ă  l’Ă©poque oĂč on les montrait comme des animaux de foire, aux parents qu’on se choisit Ă  la place des autres.
De belles trajectoires, que je respecte.

Mais que de longueurs !… Au 1/3, ça commençait Ă  ronronner… au 2/3, j’ai lĂąchĂ© prise ! Tant pis je ne connaĂźtrai pas la fin de « Tata », ou plutĂŽt si, je vais la demander Ă  des ami.e.s qui sont allĂ©.e.s jusqu’au bout et ça ira bien. 😉 

Audiolib. 2024. 18h d’Ă©coute.

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