Est-ce que ça se fait de dire qu’on n’aime pas lire un grand auteur connu ? Oui !! đ
Car aprĂšs mon 3Ăšme livre de Gabriel GarcĂa MĂĄrquez, je peux dire que je m’arrĂȘterai lĂ dans la lecture de ses rĂ©cits.
Autant j’avais adorĂ© Ă 15 ans « L’amour au temps du cholĂ©ra », mais rĂ©sisterait-il Ă une relecture maintenant (?), autant « 100 ans de solitude » m’est tombĂ© des mains (j’avais l’impression de passer Ă cĂŽtĂ© d’un classique, et je m’Ă©tais alors forcĂ©e Ă le lire…pas bon, ça…) alors que tout le monde me disait que c’Ă©tait gĂ©nial.
Et je suis bien dĂ©solĂ©e de dire que ça a Ă©tĂ© exactement la mĂȘme chose avec ce court roman, « Chronique d’une mort annoncĂ©e ». đ€
L’histoire :
En quelques mots, on sait dĂ©jĂ comme dans Colombo (oh le sacrilĂšge ! đ) qu’un homme va se faire tuer, et le narrateur/chroniqueur (MĂĄrquez lui-mĂȘme, puisque l’histoire pourrait ĂȘtre vraie ?), va revenir en arriĂšre pour essayer de comprendre les raisons de cet assassinat, mais surtout le fait qu’il ait pu mĂȘme avoir lieu.
On ne rigole pas avec la virginitĂ© des femmes dans ce village colombien, et lorsque Bayardo constate que sa femme n’est pas vierge lors de la nuit de noces, il la rĂ©pudie, la ramĂšne chez ses parents, et les deux frĂšres jumeaux de la jeune mariĂ©e-qui-ne-lest-plus-du-coup, iront tuer (on a tous les dĂ©tails đĄđ€ź…) l’impudent qui s’en « serait » pris Ă l’intĂ©gritĂ© de leur soeur ! đ§đ»ââïžđ§đ»ââïžđ§đ»ââïž
L’impression que la mariĂ©e a donnĂ© un nom au hasard, et la certitude, voire, la dĂ©monstration que tout le village Ă©tait au courant que Santiago allait se faire tuer, mais que personne n’a rĂ©agi, ceci racontĂ© en long en large et en travers, minute par minute et mĂštre par mĂštre, dans un ordre dĂ©cousu, m’a lassĂ©e…
Restent l’histoire d’un village et d’une Ă©poque, sur fond d’arrivĂ©e d’un Ă©vĂȘque pas pressĂ© de venir bĂ©nir ce village.
Mais dans ce style sud-américain, baroque et parfois barré, je préfÚre dorénavant Miguel Bonnefoy !
La forme :
J’ai Ă©coutĂ© ce livre dans le cadre de mon jury Audiolib, et j’ai beaucoup apprĂ©ciĂ© la voix de Thierry Blanc dont on m’avait dĂ©jĂ vantĂ© la belle voix chaude. Ses faux accents de voix de James Bond m’ont heureusement permis de passer un bon moment d’Ă©coute.
Editions Audiolib. 2025. 3h18 d’Ă©coute.
(Merci Ă la chocolaterie Ome pour la photo de leur beau plafond peint)

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