Viola Ardone a le don pour écrire des livres que j’ai du mal à quitter ! 😍 Je l’ai découverte avec « Les merveilles » à la rentrée de septembre, et j’ai eu envie de lire ses deux autres livres traduit en français.

J’aime apprendre de l’Italie, et je comprends grâce à ce roman « Le Train des enfants », qu’après la Seconde Guerre mondiale on a envoyé pendant quelques temps des petits dont les parents étaient extrêmement pauvres depuis le sud de l’Italie vers le nord beaucoup plus riche. Des familles d’accueil quoi ! 🛤️

L’histoire :

On suit particulièrement le petit Amerigo, 8 ans, qui nous raconte son histoire à la première personne, ce dont je suis particulièrement fan, lorsqu’il quitte sa maman, une jeune femme taiseuse et pas démonstrative pour deux sous, qui n’a pas de mari, et habite les rues de Naples. Il s’embarque avec plusieurs de ses amis et plein d’inconnus pour Bologne puis Modène, où des gens plutôt sympathiques vont s’occuper d’eux pendant quelques mois. 👨🏻‍👩🏻‍👧‍👦

Cela pourrait paraître idyllique, d’autant que ce petit garçon est extrêmement mignon, il raconte ses histoires à sa « hauteur », mais qui dit retour chez soi après quelques mois, dit retour à la pauvreté et la désillusion, même si bien souvent les familles d’accueil gardaient contact avec les petits et leur envoyaient des colis. 📦

Pour Amerigo les choses sont compliquées avec sa maman, ils ont peut-être finalement du mal à se comprendre.

La dernière partie m’a surprise, mais je l’ai aimée, elle éclaire un peu du roman et des relations familiales complexes.

J’ai aimé l’écriture extrêmement fluide, l’histoire de ces transferts, et tous les gens qui ont permis cela, les relations amicales et familiales, puis les belles choses de l’Italie comme les bons plats, ou la musique. 🍝

Un roman d’amitié, d’amour filial même s’il découle d’une famille nouvelle, de fraternité, de courage et de confiance. Celle des gosses devant leur nouvelle vie.

Livre de poche. 2022. 280 pages.