J’ai découvert Anne-Dauphine Julliand lors d’un passage à La Grande Librairie et j’ai trouvé cette femme lumineuse.
De grandes épreuves ont déjà émaillé sa vie de jeune cinquantenaire, puisqu’elle a perdu 3 de ses enfants sur 4, dont Gaspard, qui s’est suicidé la veille de ses 20 ans. Je sais que la lecture de ce livre sera à peine concevable pour certains d’entre vous.
« On perd ceux qui meurent une fois en entier, puis on les perd sans cesse en détail. »
Et bien ne croyez pas pour autant qu’elle a écrit un livre triste ! Bien sûr j’ai pleuré parfois, de grandes émotions m’ont traversée à la lecture de ce court récit, mais pas que la tristesse, loin de là, également la joie, l’amour, la gratitude. 🙇🏻♀️
Quand nos proches meurent, nos « vraiment-proches », j’ai l’impression que très vite les autres n’osent plus nous en parler, de peur que cela nous refasse encore et encore de la peine.
Alors je suis heureuse pour elle qu’elle ait eu envie de nous parler de Gaspard, de Thaïs, d’Azylis et bien sûr d’Arthur, qui compose avec son merveilleux mari, Loïc, leur noyau familial rapproché.(Je sais qu’elle a déjà écrit des ouvrages sur ses petites filles, que je ne manquerai pas de lire bientôt.)
Anne-Dauphine Julliand parle également de beaucoup de gens qu’elle a rencontrés et de petits bouts de leurs histoires, elle ajoute de la vie aux jours de tout le monde, ce sera le cas aussi pour vous, c’est un livre plein d’espoir, de beauté, de pudeur, de générosité. 🧡
Je pense que c’est un livre à garder près de soi, et après l’avoir suggéré à ma médiathèque, et lu, j’irai me l’acheter pour moi !
PS : Et sinon, Anne-Dauphine, vous avez un magnifique prénom, et la frange vous va à ravir ! 😉❤️💅👩 (ceux qui liront le livre comprendront cette étrange légèreté…)
Editions Les Arènes. 144 pages. 2024

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