📚 Quelques mots sur l’histoire :

Quelque part sur l’île de Montréal au Québec, une jeune femme française se retrouve dans une maison délabrée à qui elle compte bien redonner vie. 🏚️

Mais il se peut bien que ce soit la maison qui lui redonne vie à elle… car Estelle ne va pas bien, et on apprendra en parallèle son histoire et celle des anciennes habitantes de la maison, deux jumelles ayant vécu là au début du 20ème siècle, Emerencienne et Dumontine.

✒️ Mes impressions :

J’ai passé un agréable moment avec une maison qui parle ! 🏡 D’abord charmée par la couverture colorée et le titre amusant, je me suis laissé conquérir par l’histoire.

Comme celle-ci se passe au Québec, l’autrice a glissé de nombreux mots de cette province dans le texte, et j’ai trouvé ça charmant ! C’était juste ce qu’il fallait pour que ce soit plaisant, et que j’ai envie de chercher quelques mots, mais pas tous, car le sens général me faisait comprendre l’ensemble.

J’ai été séduite par les mots écrapoutiller, magané, zigonner ou achaler ! Et par les beaux prénoms d’une autre époque et d’un autre pays.

Cette maison, qui ressent les vibrations « envoyées » par la jeune femme, est un personnage à part entière. À tel point qu’elle arrive à faire ressentir des choses aux habitants, qui n’en n’ont évidemment pas tous conscience. Sa façon à elle de s’exprimer.

Pendant que l’héroïne de chair astique, décape, peint, décolle, reprend les enduits, etc. (et a incroyablement froid l’hiver !!), l’héroïne de pierre nous explique son parcours à elle, la famille qui l’a construite, les amours, les joies et les immenses peines. Et tente de comprendre sa nouvelle occupante.

J’ai aimé ce double monologue, et avancer ainsi dans la narration.

Pour moi ce roman a été original, doux, musical, et plaisant pendant quelques heures.

Mon édition : J’ai lu. 2022. 220 pages

(Image de fond : set de table du bon restaurant Willamette à Montpellier)