📚 Quelques mots sur l’histoire :
Milieu du 19ème siècle au Japon. Le pays s’est ouvert, contraint et forcé, et veut sa part de modernité. Les samouraïs ont raccroché leur sabre et leur honneur, contraints et forcés eux aussi par leur Empereur ! 🗡 Mais la jeune Ibuki s’en moque, elle veut devenir une des leurs, et se trouvera un maître en la personne de Maître Sohô, qui lui apprendra autant l’art du thé que du sabre. 🌱
✒️ Mes impressions :
Dès qu’on mentionne le thé, je suis aux aguets ! 🍵😄 J’aime le boire, j’aime qu’on m’en parle, et pour cela, ce roman m’a satisfaite, entre séances de dégustation, et évocations de la puissance de ce végétal. Mais j’attendais plus… 😉
L’auteur a créé une relation sympathique et féconde de maître à élève, entre cette toute jeune femme intelligente, fille d’un brasseur reconnu, qui se fait passer pour un jeune homme pour pouvoir apprendre puis espérer combattre, et un vieux veuf qui lui, un jour subitement, n’a plus voulu être samouraï, quitte à perdre la face devant ses semblables.

Elle, veut apprendre à manier le sabre, alors que lui essaie de lui faire comprendre que lorsqu’on sort le sabre, on a presque déjà perdu le combat.
Il y a du Paulo Coelho chez Cyril Gély, mais j’ai moins envie de ça, à présent.
Ce court roman découpé en brefs chapitres aux allures de conte initiatique ne m’a pas surprise, même s’il m’a fait voyager dans l’espace et dans le temps.
Il y a 2 ou 3 actions et révélations que j’avais vu venir de loin… 😉
Reste un roman plaisant, grâce auquel j’ai mieux compris les samouraïs, mais qui ne me laissera pas de souvenirs particulièrement prégnants.
Mon édition : Arléa. 200 pages. 2024
(Merci à la boutique de thés Teanayis de Montpellier, pour la prise de vue et la découverte du thé Gyokuro dont l’auteur parle dans son roman)

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