Étonnant que sur la 4ème de couverture il soit noté « policier et thriller », pour ce livre, j’aurais plutôt mis « policier et psycho » ! En tout cas, il n’est pas question de thriller, du tout.

C’était mon 1er Viveca Sten trouvé dans une boîte à livres, pour moi ce sera probablement le dernier, j’en ai peur.

L’histoire :

Il s’agit d’une enquête policière qui se passe dans les montagnes en Suède une semaine avant Noël, à Åre.

Amanda est une jeune fille de tout juste 18 ans, qui n’a pas la langue dans sa poche, qui est assez vive et appréciée dans son lycée, et qui ne s’entend guère avec sa mère.

À la suite d’une soirée bien arrosée où elle pensait « concrétiser » avec son petit copain Viktor, bourré au-delà du possible, elle disparaît, fâchée.

En décembre le froid suédois omniprésent est un ennemi implacable : températures à – 20, beaucoup de neige, 5h seulement de luminosité/jour… saura-t-on la retrouver, elle qui est partie à pied pour rentrer chez elle ?

Les enquêteurs :

On fait connaissance également au début du roman avec Hanna, qui vient de se faire virer non seulement de la police de Stockholm, mais aussi de sa vie de couple et de son appartement !
Elle se retrouve à Åre dans la très belle maison de sa sœur, et après quelques jours de déprime, elle commence à vouloir aider pour retrouver Amanda lors des recherches lancées par la police et « Missing people ».

Elle finira par aider aussi Daniel le chef de la police locale. Je n’ai pas trouvé que c’était un duo particulièrement « séduisant », ils ont l’air de fonctionner ensemble, mais franchement je me suis demandé pourquoi, c’était un peu trop facile et/ou téléphoné ?

La forme :

Le style de l’autrice est fluide, l’enquête est simple à comprendre, tout est bien expliqué, ça c’était agréable.
Mais il y a quand même pas mal de longueurs. Il est souvent répété la même chose, on prend bien le temps de parler des personnages, de décrire leurs ressentis, c’est humain, bien sûr, mais c’est malgré tout assez redondant.
Je ne suis pas passionnée pour la vie de couple de Daniel, ni pour la vie de Hanna, toujours dénigrée par sa mère à 34 ans, et dont le père ne prend jamais la défense.

Je ne sais même pas comment je suis venue à bout de ces 560 pages, l’écriture simple a dû m’aider.
Je voulais probablement savoir ce qui s’était passé avec le personnage d’Amanda, je pense que c’est elle qui m’a tenue tout du long.
Plus que l’histoire parallèle dont je ne pourrai rien vous dire et qui m’a moins intéressée.

J’ai commencé à être vraiment déçue de la teneur que ça prenait quand Hanna est rentrée « vraiment » dans l’enquête au dernier tiers.

Je garderai un joli souvenir de cette couverture bleu clair du Livre de poche (je n’ai pas le bandeau jaune sur mon livre), avec cette jeune fille qui part dans la neige. ❄️🚶🏻‍♀️❄️🚶🏻‍♀️❄️
Dommage de ne pas avoir réussi à rencontrer l’histoire également. 😉

Et vous, vous connaissiez cette autrice, assez prolifique, d’après ce que je comprend ? Qu’avez-vous lu d’elle ?

Editions Livre de poche. 567 pages. 2020

(Photo de couverture, un ciel étonnant, un soir à Montpellier)