Chronique lecture ❤️: Le secret des bonbons pamplemousse de Camille Monceaux et Virginie Blancher

Chronique lecture ❤️: Le secret des  bonbons pamplemousse de Camille Monceaux et Virginie Blancher

Note : 4.5 sur 5.

C’est mon amie Caro, grande fan du Japon devant l’Eternel, qui m’a prêté ce roman graphique, le we dernier. 🎏🎐

Franchement, si je n’avais pas lu les 2 noms français sur la couverture, j’aurais pensé que c’était un livre traduit du japonais, tellement l’âme nippone, de ce que j’en connais, était perceptible dans cet ouvrage.

La dessinatrice Virginie Blancher comme la scénariste Camille Monceaux ont pu se rendre souvent, ou habiter au Japon, et ça se ressent.

L’histoire :

Que sont ces bonbons pamplemousse ? Des confiseries typiques en forme de petites étoiles, appelés « Konpeito« , de petits bonbons durs comme des galets, qui sont façonnés et vendus dans une petite confiserie artisanale vieillotte, et qui abrite bien des secrets de famille, dans une petite ville au bord de la mer. 🍬

Une jeune femme y vit, chez sa tante, la propriétaire de cette boutique, accompagnée de son tout jeune fils. Pourquoi ne vit-elle pas chez elle, ou tout au-moins chez ses parents, et où est sa cousine ?

On va découvrir des souvenirs sombres, des mésententes entre mère et fille, des secrets familiaux lourds, mais on ressent également la puissance de l’amour, et de la famille, justement. Une certaine mélancolie plane sur cette histoire.

« Douceur du sucre en butte aux épines du pamplemousse. Il n’y a que ma mère pour maîtriser cette saveur que j’aime tant. Le konpeito fond dans ma bouche, et je ne saurais dire si je suis triste ou heureuse. »

C’est un roman choral, plusieurs membres de la famille racontent la même histoire ou leur ressenti… même le chat prend la parole !

Une belle ode au Japon et à ses traditions :

L’âme japonaise est présente dans le respect des traditions, surtout en rapport avec les défunts : petit autel de prière ou de recueillement chez soi, dépôt de nourriture fraîche auprès de statues de divinités des personnes mortes, nettoyage minutieux des stèles funéraires, cérémonies autour des dates de décès, loupiotes déposées dans l’eau, etc… que de moments privilégiés que nous, occidentaux, avons tendance à oublier.

Pour la forme, j‘ai adoré les aquarelles très colorées, le trait doux, l’attention apportée aux dessins de confection des plats et des confiseries.

J’ai vu les hortensias d’une autre façon, grâce à ce roman, moi qui n’en suis pas fan ordinairement, rapport au trop grand nombre dans notre salon familial, pour ma communion, et même si c’était il y a …40 ans ! 💮😀😀

Editions Robert Laffont. 192 pages. 2023

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