Chronique lecture : La fille du Hälsingland de Katarina Widholm

Chronique lecture : La fille du Hälsingland de Katarina Widholm

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Je pense qu’à une autre époque on aurait appelé ce bouquin un roman à l’eau de rose, mais aujourd’hui il me semble qu’on a changé de vocabulaire, pour appeler ça de la chick-list ou du feel good, je ne sais pas, mais en tout cas, ça se lit facilement ! Et n’y voyez rien de péjoratif.

J’ai gagné cet ouvrage avec Babelio lors d’un concours Masse critique, et je remercie la maison d’édition Harper Collins dont je n’avais jamais lu de livres, de me l’avoir offert.

Ce qui m’a donné envie, sur la 4ème de couverture, c’est que cela se passait en Suède, et que vraisemblablement c’est un bouquin qui a beaucoup plu aux Suédois, ou en tout cas à mon avis, plutôt aux Suédoises. 🤭

Je me suis donc lancée à corps perdu dans ce beau bouquin de 570 pages, le 1er d’une série.
Je ne suis habituellement pas particulièrement friande des sagas, mais je peux suivre un héros de temps en temps dans quelques bouquins. Que j’aime habituellement être indépendants les uns des autres.

L’histoire :

Betty est une jeune fille de bientôt 18 ans, qui vient de la campagne suédoise, pour trouver un poste de bonne dans la maison d’un médecin à Stockholm.

Elle doit très vite prendre ses marques dans la maisonnée, on ne laissait guère le choix au personnel de maison, à l’époque.

Je vais tout de suite être très honnête, je me suis attachée au personnage de cette jeune fille très jolie, fraîche, un peu naïve au début, extrêmement gentille, aimante, débrouillarde, bien élevée, pas geignarde pour deux sous, travailleuse, amoureuse, n’aimant pas faire de la peine à autrui, bref une chouette nana ! 😊

Il se trouve que Betty en plus d’être une bonne de grande qualité, se révèle adorer les livres, et rêve d’être bibliothécaire. Elle lit dès que possible, et on va d’ailleurs à un moment lui confier des travaux de relecture.

Betty va aimer, donc Betty va tomber enceinte, vous imaginez bien, et c’est surtout pendant cette période-là qu’on va suivre son histoire dans ce roman, entre Stockholm et la campagne.

Comme elle se révèle être un fin cordon bleu, l’autrice nous parle beaucoup de gastronomie, et ça, ça me va bien ! 🍱🍳🍰

En dehors de l’histoire de Betty :

Sur la forme, outre quelques longueurs, il est évident qu’il y a quelques facilités qu’on ressent rapidement. L’héroïne arrive à se sortir d’à peu près toutes les situations, sa patronne semble désagréable mais en fait n’est pas si terrible que ça, c’est plein de bons sentiments, et plusieurs thèmes sont abordés comme les filles-mères ou l’homosexualité, avec l’impression qu’il fallait parler des minorités. 😉

Ceci dit, on pourrait aussi considérer que c’est la revanche des gentils sur le cynisme. Outre le fait qu’elle soit super jolie, son bon esprit va lui permettre de se sortir de pas mal de situations. Et pourquoi pas ?

J’ai beaucoup apprécié de me promener en Suède et plus particulièrement à Stockholm, de comprendre son climat, ses habitudes, mais vu que ce roman commence en 1937 (et se terminant un an plus tard), j’ai beaucoup moins aimé évidemment l’ombre du nazisme planant sur certaines familles suédoises, dont celle dans laquelle Betty travaille, puisque le médecin, pourtant charmant, fait partie d’un groupe appréciant Hitler…. et aime donc également les jeunes blondes, fraîches, et en bonne santé comme sait les fournir la campagne suédoise !

Je dois donc quand même confesser, qu’à la fin de ce roman, je me suis dit que je lirai (s) probablement avec plaisir la suite, à sa sortie en juin, car je me suis habituée, j’ai eu le temps, à Betty Lind ! Étonnant, non ? 😜

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