Podcast de l’article ici 👇🏻
Il n’est évidemment pas question pour moi de comparer le Astérix écrit par Fabcaro avec les Astérix que j’ai connus quand j’étais petite. Ceci dit je crois que j’ai autant rigolé ! 😄
J’ai passé un très bon moment et je me suis bien bidonnée avec des textes de cet auteur que j’aime lire pour ses romans, et dont j’avais adoré comme beaucoup, la BD Zaï zaï zaï zaï. J’ai aimé les dessins de Didier Conrad et j’aimerais aussi mettre en valeur la mise en couleur de Thierry Mébarki. 😊
L’histoire :
Elle est absolument contemporaine, et c’est ça qui m’a fait rire : se moquer de notre époque.
Depuis quelques temps les désertions sont légion dans les armées de César, c’est le cas de le dire, il faut trouver quelque chose pour leur redonner le moral et l’envie de se battre !
Vicévertus, le médecin-chef des armées de Rome a une nouvelle philosophie fondée sur la bienveillance et la pensée positive, qu’il a nommée « L’iris blanc ».
César voudrait que ça redonne de la combativité à ses armées pour pouvoir faire plier enfin… le village d’Astérix !
C’est assez drôle, ça va provoquer dans les armées une sorte d’acceptation d’à peu près tout et n’importe quoi, et puis, face à la potion magique, que faire finalement ? Autant accepter !

Alors Vicévertus voudrait aller se confronter directement aux irréductibles, et comprendre qui sont ces gens qu’il ne connaît pas et qui résistent à son grand chef, en faisant croire qu’il va acheter des produits locaux (moment rigolo, le coup du locavore !), avec l’idée de faire passer très rapidement sa nouvelle philosophie.
Résultat : tout le monde lénifie, parle trop, trouve tout agréable… et personne ne veut plus se battre ! Astérix, le chef Abraracourcix et le druide Panoramix, trouvent que son influence sur le village n’est pas bonne, voire dangereuse.
Astérix voit clair dans le jeu de Vicévertus, celui-ci se sent acculé, il prépare un mauvais coup…
Des moments amusants :
J’ai bien aimé qu’on voyage jusqu’à Lutèce, j’ai vraiment rigolé à lire les phrases qu’on entend à tour de bras de nos jours et qui sont assez drôles dans la bouche des Romains et des Gaulois, et surtout positionnées au bon moment, j’ai aimé voir Bonemine la femme du chef, s’émanciper un peu.
Sans dire que c’est un coup de cœur car j’ai passé de meilleurs moments avec des romans graphiques par exemple, je peux dire que j’ai vraiment apprécié de lire cet Astérix alors que je n’en avais pas lu depuis longtemps. C’est vraiment Fab Caro qui m’a donné envie de m’y remettre. 😊
Un moment bien agréable, dont il ne faut pas se passer. 😉

Laisser un commentaire