Chronique lecture : Petit éloge de la gratitude de Olympia Alberti

Chronique lecture : Petit éloge de la gratitude de Olympia Alberti

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Je connaissais cette courte collection car j’avais beaucoup aimé le Petit éloge des gares, et la gratitude étant bien heureusement à la mode, je me suis penchée sur ce volume.

Cet ouvrage a peut-être été celui que j’ai eu le plus de mal à chroniquer depuis que j’ai créé mon blog (Personne ne m’oblige, j’adore ça ! 😋). Probablement par la complexité et la profondeur de celui-ci.

L’autrice Olympia Alberti, m’a certainement impressionnée par ses connaissances, sa vie, et sa sagesse.

Ce livre n’est pas à ranger dans le développement personnel, mais plutôt dans la philosophie. Ce n’est pas l’ouvrage d’un énième coach mais bien d’une professeure, d’une lettrée, d’une sachante, je l’ai reçu comme ça.

Qu’est-ce que j’ai retenu du petit éloge de la gratitude ? Qu’est-ce que je pourrais mettre en pratique ? Ces ouvrages, comme récemment dans un autre style, le Savoir-vivre nippon, m’invitent à m’interroger, mais ne sont pas faciles à résumer.

Quelques pistes :

– se satisfaire de ce qu’on a. « Se souvenir, avant de râler pour ce que l’on n’a pas obtenu, de tout ce qui nous est arrivé de bon. » Je n’ai pas dit que c’était facile…😉 Ça se travaille, comme un muscle. 🧠

– apprendre à dire merci plus souvent, simplement et sincèrement.

– être heureuse de le faire, c’est beau, et ça relie aux autres.

– continuer à voir le positif même dans les épreuves, ou croire que même si, sur le moment je peine, il y aura quelque-chose de lumineux, plus tard, « qu’une épreuve s’est révélée bénéfique. »
Se demander quel est le sens de cette épreuve. Penser à l’huître, et à sa perle… 🦪

– revaloriser la gentillesse. Ultra-important à notre époque, je le crois !

– pendant 7 jours, se donner un objectif pour travailler sur un défaut. Puis on continue. Y’a du boulot… et une certaine paresse mentale.  « Toute habitude cultivée avec attention modifie notre être en profondeur. »

– élargir le champ de mes perceptions, développer l’attention.

– être plus en lien avec les autres, comme j’aime faire déjà dans la rue, être attentive aux personnes âgées ou en difficulté, pour voir s’ils ont besoin d’aide.

– Comprendre qu’ « accepter peut devenir joyeux, se résigner est triste ».

« Nous ne sommes pas des coquilles vides, donc n’agissons pas comme telles. »

Si l’on croit que cela paraît simple, simpliste même (je connais des esprits cyniques, mais je ne les côtoie pas) ou au contraire si l’on croit que ce sont des paroles faciles à écrire mais difficiles à mettre en pratique, je vous invite à lire ce petit livre.
Vous y trouverez vos propres objectifs, vos propres phrases-clé.

Il y a eu des pages dans ce livre que j’ai moins comprises, moins appréciées, plus nébuleuses je dirais, mais dans l’ensemble c’était un livre petit par la taille, mais grand par l’importance.

Bien utiles : les exercices de fin de chapitres et l’abécédaire final.

Alors bien sûr en conclusion je dirais, même si c’est facile et attendu, que je remercie Olympia Alberti pour ce bouquin, il m’a « densifiée » ! Il faudra y revenir, il faut le reprendre, quand ça va bien ET quand ça va mal…

« Merci. C’est le premier mot de la gratitude. Mais seulement quand il n’est pas un réflexe ni un automatisme. Quand il est ressenti puis prononcé, il est le premier pas. »

Et pour vraiment terminer : « Mais qui remercier ? Depuis le début de cette étude, le mystère est là. »

Là-dessus, je vous laisse y réfléchir… ? 😉😊

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