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En tant que française je suis comme beaucoup d’entre vous, fascinée par le Japon et par sa culture. Je n’y suis pas encore allée, et ce n’est pas dans mes projets à court terme, mais mon amie Caro en revient, et c’est elle qui me donne de temps en temps des titres d’ouvrages sur le Japon, comme celui-ci, trouvé chez Gibert en occasion.
Je dois avouer que je l’ai dévoré dans la journée ! D’abord parce que c’est très bien écrit et facile à lire, et surtout parce qu’il est écrit par une japonaise qui vit en France depuis 20 ans. J’ai bien aimé cette double culture qu’elle a su parfaitement mettre en valeur.
N’y voyez aucunement un livre de développement personnel, même si vous pourrez vous inspirer des quatre grands principes qu’elle met en avant et qui sont déjà inscrits sur la couverture.
- Le mujõ : l’éloge de l’impermanence
- Le wa : la quête de l’harmonie
- Le wabi sabi : l’éloge de la sobriété, du dépouillement et de la patine
- Le okiyome : le rituel de purification aussi bien du corps que de l’âme
Car June Fujiwara n’est pas zen comme le disent constamment ses collègues français, mais simplement et profondément nourrie de cette culture japonaise qui est vraiment radicalement différente de la nôtre.
Elle n’est pas seulement légitime dans ses propositions, elle les incarne sans même le réaliser. Et ça m’a fait beaucoup de bien de la lire.

Bien sûr on ne change pas comme ça, bien sûr on ne modifie pas ses habitudes sur une simple lecture de livre, mais elle a réussi à distiller dans mon esprit quelques morceaux de notions : travailler l’écoute attentive, célébrer l’impermanence avec plus de conviction (du bonheur comme du malheur, car rien ne dure), chérir les imperfections des choses ou « écouter » l’encens plus souvent.
Vous pouvez prendre ce livre de deux façons : mettre à profit ces notions pour votre bien-être, ou/et en apprendre un peu plus sur le Japon, sur les japonais eux-mêmes pour tenter de les comprendre, et sur l’âme japonaise, fascinante et passionnante.
Si on pouvait s’en nourrir un peu plus en Occident, on y gagnerait !

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