Chronique lecture ❤️: Tant que dure ta colère de Asa Larsson

Chronique lecture ❤️: Tant que dure ta colère de Asa Larsson

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Autant j’ai encore peu l’habitude de la littérature américaine comme je vous le disais récemment, autant je suis un peu plus habituée à la littérature nordique et plus particulièrement suédoise.

En l’occurrence j’avais commencé il y a bien longtemps en écoutant les livres audio des trois premiers Millenium puis j’avais continué avec ceux écrits par David Lagercrantz, et j’ai lu tous les Camilla Läckberg avec grand plaisir.

Je découvre, grâce à ce livre trouvé dans une boîte à livres, une autre autrice suédoise, Åsa Larsson, et c’est un coup de cœur. Merci la Suède !💛💙

L’histoire :

Le ton est donné dès les premières lignes, ici les morts se montrent, comme dit l’autrice en postface.

Ainsi parle Wilma, toute jeune fille de 17 ans, partie faire de la plongée avec son petit ami dans un lac, après avoir creusé un trou dans la glace. On est en Suède, dans les régions froides !

On comprend rapidement que leur curiosité de jeunes gens ne plaît pas à tout le monde, car l’expérience serait en rapport avec un avion allemand disparu en 1943 dans le lac

Tandis que Simon est descendu un peu plus bas dans la carlingue de l’ancien avion, Wilma se rend compte que le filin pour remonter a été sectionné, et au moment où elle voudra prendre de l’air par le trou, une porte en bloquera l’accès… tous deux vont mourir noyés.

L’enquête est menée par la procureur Rebeccka Martinsson, aidée par une inspectrice. Wilma va lui parler en rêve dès le début, on peut aimer ou pas, mais moi j’ai trouvé ça poétique.

Ce sera rapide, juste un rêve de quelques secondes pour lui faire comprendre même si elle a été retrouvée dans la rivière en contrebas après la fonte des glaces, que son corps a été déplacé et qu’il y a donc meurtre…et c’est parti pour l’enquête.

Je ne sais pas si cela vous arrive parfois, mais il y a des enquêtes policières qui sont « légèrement » alambiquées, et pour lesquelles je saute quelques explications, alors que là j’ai trouvé que tout était clair et l’écriture limpide.

J’ai aimé les personnages secondaires : le maître chien, Anni l’arrière-grand-mère de Wilma, et on comprend que l’inspectrice et la procureur ont eu des vies déjà chaotiques.

Et puis il y a les frères Krekula. De vrais salopards. Mais comme tous les salopards, ils ont leur histoire à eux, une histoire de disparition dans la forêt quand ils étaient tous petits. Tout n’est pas blanc, tout n’est pas noir, on apprendra à connaître un peu plus un des deux frères et sa famille.
Le mal chez eux est atavique.

On a l’impression que tout n’est pas expliqué puisque personne ne retrouve Simon, mais nous on sait.

Les descriptions de nature au début et à la fin sont magnifiques, probablement parce que la Suède sous le givre doit l’être. Et j’ai été sensible à la belle couverture.

Je vous avais donné un petit conseil pour les livres japonais, à savoir de lire à voix haute les noms propres qui reviennent souvent pour essayer de les mémoriser, j’ai essayé de faire pareil ici, car on est peu habitué à ces assemblages de lettres. 😀

Vous connaissiez cette autrice ?

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